Poème immense+J - 28 Poèmes sur immense+J
28 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : immense immensément immenses immensité immensités immensurable immensurables immunisâmes immunisât immunisâtes immunisèrent immunisés j jais jas jasé je jet jeté jeu joie joies joua jouai jouais jouait jouas jouât joue ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTout ce que nous aimons est déjà sous la terre,
Un éphémère effort conduit encor nos jours,
Mais, déçue à jamais par l'ingrate atmosphère,
Pour mon regard il n'est de loi ni de mystère;
Peut-être êtes-vous là, pourtant, tenace Amour ?
Tout rêve et tout espoir s'écroulent dans des tombes;
Toute animation s'affaisse dans le sol;
- Printemps passionné, caresses des colombes
, Tendre essor des parfums, appel du rossignol,
Incoercible élan d'un visage vers l'autre,
Chaude haleine créant un humain paradis,
Sainte présomption d'être ces deux apôtres
Graves, dont l'un s'abreuve à ce que l'autre dit,
Terrible instinct d'amour qui combattez le nôtre,
Quand l'immense douleur nous a tout interdit,
Malgré votre besoin de prolonger la race
Vous n'êtes qu'un instant vifs au-dessus des morts;
Vous usez chaque jour les âmes et les corps,
Rien de tout ce qui vit ne laissera de traces;
- Mais alors vous venez sourdement vous poser
Comme un ordre pressant sur la plus triste face :
Méprisable et divin miracle du baiser !
Poème de l'amour
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeRépands sur mon front d’insomnie
Tes cheveux d’aurore et de joie,
O toi, ma tendresse infinie,
Avril, mon printemps, mon amour !
Quoi de plus tendre et de plus beau
Que de voir, miracle suprême !
Des roses naître du tombeau !
Cela s’est fait, puisque je t’aime.
Dans mon âme, où l’angoisse est morte,
Le souvenir est effacé…
Donne-moi tes lèvres ! qu’importe
La douleur que fut le passé !
L’oubli me sourit dans tes yeux
Et je dis à la vie en larmes
Un grand hommage silencieux
Car elle a de suprêmes charmes.
Car j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi les jours où j’ai pleuré,
Quelque chose de doux, d’immense,
De lumineux et de sacré !
C’est pour cela que je bénis
Non seulement toi, ma très blonde,
Mais aussi les temps infinis,
L’espace et les cieux et le monde !
J’ai compris quelle aube suprême
Se lève sur le grand néant,
Et qu’on espère, et que l’on aime
Et que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
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