Poème gui - 33 Poèmes sur gui


33 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquât caque caqué caquée caquées caques caqués caquet ...


Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je
respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je
vois se dérouler des rivages heureux
Qu
'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

Une
île paresseuse où la nature donne
Des
arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des
hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et
des femmes dont œil par sa franchise étonne.

Guidé
par ton odeur vers de charmants climats,
Je
vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor
tout fatigués par la vague marine,

Pendant
que le parfum des verts tamariniers,
Qui
circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se
mêle dans mon âme au chant des mariniers.
Parfum exotique
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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J'ai cru pouvoir briser la profondeur de l'immensité
Par
mon chagrin tout nu sans contact sans écho
Je
me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Comme
un mort raisonnable qui a su mourir
Un
mort non couronné sinon de son néant
Je
me suis étendu sur les vagues absurdes
Du
poison absorbé par amour de la cendre
La
solitude m'a semblé plus vive que le sang

Je
voulais désunir la vie
Je
voulais partager la mort avec la mort
Rendre
mon cour au vide et le vide à la vie
Tout
effacer qu'il n'y ait rien ni vitre ni buée
Ni
rien devant ni rien derrière rien entier
J
'avais éliminé le glaçon des mains jointes
J
'avais éliminé l'hivernale ossature
Du
vou qui s'annule

Tu
es venue le feu s'est alors ranimé
L
'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoilé
Et
la terre s'est recouverte
De
ta chair claire et je me suis senti léger
Tu
es venue la solitude était vaincue
J
'avais un guide sur la terre je savais
Me
diriger je me savais démesuré
J
'avançais je gagnais de l'espace et du temps

J
'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière
La
vie avait un corps l'espoir tendait sa voile
Le
sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait
à l'aurore des regards confiants
Les
rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
Ta
bouche était mouillée des premières rosées
Le
repos ébloui remplaçait la fatigue
Et
j'adorais l'amour comme à mes premiers jours.

Les
champs sont labourés les usines rayonnent
Et
le blé fait son nid dans une houle énorme
La
moisson la vendange ont des témoins sans nombre
Rien
n'est simple ni singulier
La
mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit
La
forêt donne aux arbres la sécurité
Et
les murs des maisons ont une peau commune
Et
les routes toujours se croisent.

Les
hommes sont faits pour s'entendre
Pour
se comprendre pour s'aimer
Ont
des enfants qui deviendront pères des hommes
Ont
des enfants sans feu ni lieu
Qui
réinventeront les hommes
Et
la nature et leur patrie
Celle
de tous les hommes
Celle
de tous les temps.

La mort, l'amour la vie
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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