Poème gagner - 9 Poèmes sur gagner


9 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cagnard cagnarda cagnardai cagnardaient cagnardais cagnardait cagnardâmes cagnardant cagnardas cagnardasse cagnardassent cagnardasses cagnardassiez cagnardassions cagnardât cagnardâtes cagnarde cagnardé cagnardent cagnarder cagnardera cagnarderai cagnarderaient cagnarderais cagnarderait cagnarderas cagnardèrent cagnarderez cagnarderiez ...


L'autre exemple est tiré d'animaux plus petits.
Le
long d'un clair ruisseau buvait une colombe
Quand
sur l'eau se penchant une fourmis y tombe
Et
dans cet océan l'on eût vu la fourmis
S
'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
La
colombe aussitôt usa de charité :
Un
brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,
Ce
fut un promontoire où la fourmis arrive.
Elle
se sauve ; et là-dessus
Passe
un certain croquant qui marchait les pieds nus.
Ce
croquant, par hasard, avait une arbalète.
Dès
qu'il voit l'oiseau de Vénus,
Il
le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis
qu'à le tuer mon villageois s'apprête,
La
fourmis le pique au talon.
Le
vilain retourne la tête :

La
colombe l'entend, part, et tire de long
Le
soupé du croquant avec elle s'envole :
Point
de pigeon pour une obole.
La Colombe et la Fourmi
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée,
Sous
le faix du fagot aussi bien que des ans,
Gémissant
et courbé, marchait à pas pesants,
Et
tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin
, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il
met bas son fagot, il songe à son malheur.
" Quel
plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En
est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point
de pain quelquefois, et jamais de repos. "
Sa
femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le
créancier, et la corvée
Lui
font d'un malheureux la peinture achevée.
Il
appelle la Mort. Elle vient sans tarder,
Lui
demande ce qu'il faut faire.
" C
'est, dit-il, afin de m'aider
A
recharger ce bois ; tu ne tarderas guère "

Le
trépas vient tout guérir ;
Mais
ne bougeons d'où nous sommes :
Plutôt
souffrir que mourir,
C
'est la devise des hommes.
La Mort et le bûcheron
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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