Poème frappe - 13 Poèmes sur frappe


13 poèmes


Phonétique : frape frapes frappa frappai frappais frappait frappas frappât frappe frappé frappée frappées frappes frappés fripa fripai fripais fripait fripas fripât fripe fripé fripée fripées fripes fripés


Quand Orphée autrefois, frappé par les Bacchantes,
Près de l'Hèbre tomba, sur les vagues sanglantes
On vit longtemps encor sa lyre surnager.
Le fleuve au loin chantait sous le fardeau léger.
Le gai zéphyr s'émut; ses ailes amoureuses
Baisaient les cordes d'or, et les vagues heureuses

Comme pour l'arrêter, d'un effort doux et vain
S'empressaient à l'entour de l'instrument divin.
Les récifs, les îlots, le sable à son passage
S'est revêtu de fleurs, et cet âpre rivage
Voit soudain, pour toujours délivré des autans,
Au toucher de la lyre accourir le Printemps.

Ah ! que nous sommes loin de ces temps de merveilles !
Les ondes, les rochers, les vents n'ont plus d'oreilles,
Les coeurs même, les cœurs refusent de s'ouvrir,
Et la lyre en passant ne fait plus rien fleurir.
La lyre d'Orphée
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann
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Dans le lit plein ton corps se simplifie
Sexe
liquide univers de liqueur
Liant
des flots qui sont autant de corps
Entiers
complets de la nuque aux talons
Grappe
sans peau grappe-mère en travail
Grappe
servile et luisante de sang
Entre
les seins les cuisses et les fesses
Régentant
l'ombre et creusant la chaleur
Lèvre
étendue à l'horizon du lit
Sans
une éponge pour happer la nuit
Et
sans sommeil pour imiter la mort.

Frapper
la femme monstre de sagesse
Captiver
l'homme à force de patience
Doucer
la femme pour éteindre l'homme
Tout
contrefaire afin de tout réduire
Autant
rêver d'être seul et aveugle.

Je
n'ai de cœur qu'en mon front douloureux.

L
'après-midi nous attendions l'orage
Il
éclatait lorsque la nuit tombait
Et
les abeilles saccageaient la ruche
Puis
de nos mains tremblantes maladroites
Nous
allumions par habitude un feu
La
nuit tournait autour de sa prunelle
Et
nous disions je t'aime pour y voir.

Le
temps comblé la langue au tiers parfum
Se
retenait au bord de chaque bouche
Comme
un mourant au bord de son salut
Jouer
jouir n'était plus enlacés
Du
sol montait un corps bien terre à terre
L
'ordre gagnait et le désir pesait
Branche
maîtresse n'aimait plus le vent

Par
la faute d'un corps sourd
Par
la faute d'un corps mort
D
'un corps injuste et dément.

Puisqu'il le faut
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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