Poème flot - 46 Poèmes sur flot
46 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éfaufila éfaufilai éfaufilais éfaufilait éfaufilas éfaufilât éfaufile éfaufilé éfaufilée éfaufilées éfaufiles éfaufilés failla faillai faillais faillait faillas faillât faille faillé faillée faillées failles faillés failli faillis faillit faillît fallait ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe bonheur d'aimer est si fort,
Étant seul la négation
Du quotidien et de la mort,
Que je n'ai, dans ma passion,
Dans cet amour que je ressens,
Vraiment jamais rien désiré,
Rien attendu, rien espéré,
Que mon désir éblouissant !
Vent pur des nuits suave abondance, moisson !
Flots d'air frais arrachés aux golfes des étoiles,
Espace palpitant qui fais comme une voile
Se gonfler dans mon coeur les rêves et les sons,
Pénétrez dans la chambre ennemie où repose
Le trésor éclatant d'un beau corps soucieux,
Et ramenez vers moi, plus parfait que la rose,
Le bleuâtre parfum qui flotte sur ses yeux !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.
Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.
Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.
Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
À la Femme aimée
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
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