Poème fierte - 6 Poèmes sur fierte
6 poèmes
Synonymes : amour-propre arrogance audace condescendance contentement crânerie dédain dignité estime gloire gloriole hardiesse hauteur honneur impétuosité joie morgue noblesse orgueil outrecuidance présomption prétention réserve satisfaction suffisance superbe supériorité vanité.
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : farta fartai fartais fartait fartas fartât fartâtes farte fartée fartées fartes fartés farts ferrate ferrates ferrâtes ferrets ferrite ferrites fiérote fiérotes fiérots fiertés foirâtes forâtes forçâtes forçats forets forêts ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeCe fut long, difficile et triste
De te révéler ma tendresse;
La voix s'élance et puis résiste,
La fierté succombe et se blesse.
Je ne sais vraiment pas comment
J'ai pu t'avouer mon amour;
J'ai craint l'ombre et l'étonnement
De ton bel oeil couleur du jour.
Je t'ai porté cette nouvelle!
Je t'ai tout dit! je m'y résigne;
Et tout de même, comme un cygne,
Je mets ma tête sous mon aile...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeCe n'est peut-étre pas le tribut que réclame
Un coeur profond et délicat,
Cet amour allongé qui vient comme une lame
Frapper la rive avec fracas.
Ne pouvant pas comprendre et juger ce qu'on aime,
On ne fait que doubler son coeur;
On est comme on voudrait que l'on fût pour soi-même;
Mais l'abondance a ses erreurs !
- Ne livrons pas à ceux qu'un faible élan contente
L'univers que nous possédons;
Transmettre, en exultant, l'espace qui nous hante
Est un fardeau autant qu'un don.
La passion contient l'amour avec la hargne,
Et son orage est maladroit
Peut-être faudrait-il que parfois l'on épargne
Les coeurs étonnés d'être étroits !
Déguisons la fierté de nous sentir prodigues;
- Que pèse notre orgueil du feu
Devant la pauvreté de notre être qui brigue
La faveur d'obtenir un peu !
Devenons attentifs à ces âmes choisies
Que l'on goûte à travers leurs corps
Contraignons, en souffrant, l'altière fantaisie,
- Aimer moins est si fort encor !
Il n'est pas, pour nouer une divine attache,
Que ces excès mal assainis.
- Mais vraiment, se peut-il qu'auparavant l'on sache
Que l'on blesse par l'infini ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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