Poème fache - 8 Poèmes sur fache
8 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : fâcha fâchai fâchais fâchait fâchas fâchât fâche fâché fâchée fâchées fâches fâchés fâcheu facho fachos faucha fauchai fauchais fauchait fauchas fauchât fauche fauché fauchée fauchées fauches fauchés fauchet ficha ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeFaut-il que tu sois juste aussi,
Étant vivace et délectable ?
Le soleil même, ample et précis,
Délaisse la rose ou l'érable;
- Qu'appelle-t-on être équitable ?
Peux-tu nourrir également
Toutes les âmes qui t'appellent ?
Dédaigne leurs tendres querelles :
Être aimé, c'est être clément.
- Que l'on vive en ta dépendance !
Quels sont ces vaniteux, ces rois,
Ces coeurs jaloux, ces fronts étroits,
Ces corps dépouillés de prudence
Qui se dirigent sans effroi
Vers cette aride pénitence
De s'être fâchés avec toi ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Ode
Je n'ai repos ni nuit ni jour,
Je brûle, et je me meurs d'amour,
Tout me nuit, personne ne m'aide,
Le mal m'ôte le jugement,
Et plus je cherche de remède,
Moins je trouve d'allégement.
Je suis désespéré, j'enrage,
Qui me veut consoler m'outrage,
Si je pense à ma guérison,
Je tremble de cette espérance,
Je me fâche de ma prison,
Et ne crains que ma délivrance.
Orgueilleuse et belle qu'elle est,
Elle me tue, elle me plaît,
Ses faveurs qui me sont si chères
Quelquefois flattent mon tourment,
Quelquefois elle a des colères
Qui me poussent au monument.
Mes amoureuses fantaisies,
Mes passions, mes frénésies,
Qu'ai-je plus encore à souffrir ?
Dieux, destins, amour, ma maîtresse,
Ne dois-je jamais ni guérir
Ni mourir du trait qui me blesse ?
Mais suis-je point dans un tombeau ?
Mes yeux ont perdu leur flambeau,
Et mon âme Iris l'a ravie ;
Encor voudrais-je que le sort
Me fît avoir plus d'une vie
Afin d'avoir plus d'une mort.
Plût aux dieux qui me firent naître
Qu'ils eussent retenu mon être
Dans le froid repos du sommeil,
Que ce corps n'eût jamais eu d'âme,
Et que l'Amour ou le Soleil
Ne m'eussent point donné leur flamme.
Tout ne m'apporte que du mal,
Mon propre démon m'est fatal,
Tous les astres me sont funestes,
J'ai beau recourir aux autels,
Je sens que pour moi les célestes
Sont faibles comme les mortels.
Ô destins ! tirez-moi de peine,
Dites-moi, si cette inhumaine
Consent à mon affliction :
Je bénirai son injustice
Et n'aurai d'autre passion
Que de courir à mon supplice.
Las ! je ne sais ce que je veux,
Mon âme est contrainte à mes voeux,
Ce que je crains je le demande,
Je cherche mon contentement,
Et quand j'ai du mal j'appréhende
Qu'il finisse trop promptement.
Je n'ai repos ni nuit ni jour
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