Poème expire - 7 Poèmes sur expire


7 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : expérience expériences expérimenta expérimentai expérimentaient expérimentais expérimentait expérimental expérimentale expérimentalement expérimentales expérimentâmes expérimentant expérimentas expérimentasse expérimentassent expérimentasses expérimentassiez expérimentassions expérimentât expérimentâtes expérimentateur expérimentateurs expérimentation expérimentations expérimentatrice expérimentatrices expérimentaux expérimente ...


Il n'est pas un instant où près de toi couchée
Dans
la tombe ouverte d'un lit,
Je
n'évoque le jour où ton âme arrachée
Livrera
ton corps à l'oubli. [...]


Quand
ma main sur ton coeur pieusement écoute
S
'apaiser le feu du combat,
Et
que ton sang reprend paisiblement sa route,
Et
que tu respires plus bas,


Quand
, lassés de l'immense et mouvante folie
Qui
rend les esprits dévorants,
Nous
gisons, rapprochés par la langueur qui lie
Le
veilleur las et le mourant,


Je
songe qu'il serait juste, propice et tendre
D
'expirer dans ce calme instant
, soi-même, on ne peut rien sentir, rien entendre
Que
la paix de son coeur content.


Ainsi
l'on nous mettrait ensemble dans la terre,
, seule, j'eus si peur d'aller ;
La
tombe me serait un moins sombre mystère
Que
vivre seule et t'appeler.


Et
je me réjouirais d'être un repas funèbre
Et
d'héberger la mort qui se nourrit de nous,
Si
je sentais encor, dans ce lit des ténèbres,
L
'emmêlement de nos genoux...

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Baiser ! rose trémière au jardin des caresses !
Vif
accompagnement sur le clavier des dents
Des
doux refrains qu'Amour chante en les coeurs ardents
Avec
sa voix d'archange aux langueurs charmeresses !


Sonore
et gracieux Baiser, divin Baiser !
volupté
non pareille, ivresse inénarrable !
Salut
! l'homme, penché sur ta coupe adorable,
S
'y grise d'un bonheur qu'il ne sait épuiser.


Comme
le vin du Rhin et comme la musique,
Tu
consoles et tu berces, et le chagrin
Expire
avec la moue en ton pli purpurin...
Qu
'un plus grand, Goethe ou Will, te dresse un vers classique.


Moi
, je ne puis, chétif trouvère de Paris,
T
'offrir que ce bouquet de strophes enfantines :
Sois
bénin, et pour prix, sur les lèvres mutines
D
'Une que je connais, Baiser, descends, et ris.
Il Bacio
Poèmes de Paul Verlaine

Citations de Paul Verlaine
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