Poème existe+ - 17 Poèmes sur existe+
17 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : exhaussâtes exhausteur exhausteurs exhaustif exhaustifs exhaustion exhaustions exhaustive exhaustivement exhaustives exhaustivité exhaustivités exista existai existaient existais existait existâmes existant existante existantes existants existas existasse existassent existasses existassiez existassions existât ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeSauf toi, tous les humains regards
Peuvent s'assurer de ma peine;
Loin de toi, je gis, l'oeil hagard,
Sans voix, et respirant à peine.
Que fais-tu, toi qui n'es aimé
Que de moi seule avec extase ?
Saurai-je desceller le vase
De ton beau sourire fermé ?
Se peut-il qu'il soit admissible
Quand tout dans l'amour est possible
Que je périsse de désir ?
- Bel être qu'on ne peut saisir,
Âme ferme, calme, têtue,
Confiante en des lendemains,
Lorsque, moi, chaque heure me tue,
Pourquoi ne pas tendre ta main
À ma main qui, rien qu'en touchant
Ton poignet nonchalant et triste,
M'indiquerait pourquoi j'existe,
Et me restituerait mon chant !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDans mon âme a fleuri le miracle des roses.
Pour le mettre à l’abri, tenons les portes closes.
Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors,
Contre les regards durs et les bruits du dehors.
Les rideaux sont tirés sur l’odorant silence.
Où l’heure au cours égal coule avec nonchalance.
Aucun souffle ne fait trembler le mimosa
Sur lequel, en chantant, un vol d’oiseaux pesa.
Notre chambre paraît un jardin immobile
Où des parfums errants viennent trouver asile.
Mon existence est comme un voyage accompli.
C’est le calme, c’est le refuge, c’est l’oubli.
Pour garder cette paix faite de lueurs roses,
O ma Sérénité ! tenons les portes closes.
La lampe veille sur les livres endormis,
Et le feu danse, et les meubles sont nos amis.
Je ne sais plus l’aspect glacial de la rue
Où chacun passe, avec une hâte recrue.
Je ne sais plus si l’on médit de nous, ni si
L’on parle encor… les mots ne font plus mal ici.
Tes cheveux sont plus beaux qu’une forêt d’automne,
Et ton art soucieux les tresse et les ordonne.
Oui, les chuchotements ont perdu leur venin,
Et la haine d’autrui n’est plus qu’un mal bénin.
Ta robe verte a des frissons d’herbes sauvages,
Mon amie, et tes yeux sont pleins de paysages.
Qui viendrait, nous troubler, nous qui sommes si loin
Des hommes ? deux enfants oubliés dans un coin ?
Loin des pavés houleux où se fanent les roses,
Où s'éraillent les chants, tenons les portes closes….
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