Poème differents - 4 Poèmes sur differents


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : dédifférencia dédifférenciai dédifférenciaient dédifférenciais dédifférenciait dédifférenciâmes dédifférenciant dédifférencias dédifférenciasse dédifférenciassent dédifférenciasses dédifférenciassiez dédifférenciassions dédifférenciât dédifférenciâtes dédifférencie dédifférencié dédifférenciée dédifférenciées dédifférencient dédifférencier dédifférenciera dédifférencierai dédifférencieraient dédifférencierais dédifférencierait dédifférencieras dédifférencièrent dédifférencierez ...


Il n'est pas vrai qu'on soit orgueilleux d'aimer tant,
Et
que d'un oeil d'aigle on regarde
Les
passants affairés, indifférents, contents,
Noyés
de lumière blafarde.

Il
n'est pas vrai qu'un grave et poignardant amour
Isole
noblement le rêve;
Nul
ne dit les combats dont l'assaille sans trêve
Le
désir, conflit sombre et sourd !

Il
n'est pas vrai que l'âme altière et transportée
Bénisse
son cruel fardeau.
Même
si l'on paraît éblouie et hantée,
L
'on ne vit qu'en courbant le dos.

Comment
se réjouir d'avoir livré sa chance
À
l'étranger vague et secret
Qui
, selon sa rieuse ou grave nonchalance,
Nous
emmêle à son sort distrait ?
-
Ah! pouvoir n'aimer pas celui qu'on aime ! N'être
Pas
l'esclave d'un beau vivant !
Vivre
libre, espérer, choisir, vouloir, connaître !
Fendre
l'azur comme le vent !

Ne
pas être liée avec de durs cordages,
Secs
et fermés comme des poings,
Au
charme inévitable et fortuit d'un visage,
Qu
'on eût pu ne rencontrer point !

N
'avoir pas transféré sa digne solitude,
Unique
et nombreuse à la fois,
Dans
un corps dont les yeux, la voix, la lassitude
Semblent
sacrés ou bien narquois !

Ne
pas être obligée à constater sans cesse
Que
rien ne nous est plus soumis,
Et
que, ne nous laissant qu'une atroce paresse,
Notre
coeur bat dans l'ennemi !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Si le fils d'un Meunier, avec tant de vitesse,
Gagne
le coeur d'une Princesse,
Et
s'en fait regarder avec des yeux mourants,
C
'est que l'habit, la mine et la jeunesse,
Pour
inspirer de la tendresse,
N
'en sont pas des moyens toujours indifférents.
Morale du Chat Botté
Poèmes de Charles Perrault

Citations de Charles Perrault
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