Poème demande - 21 Poèmes sur demande


21 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : demanda demandai demandaient demandais demandait demandâmes demandant demandas demandasse demandassent demandasses demandassiez demandassions demandât demandâtes demande demandée demandées demandent demander demandera demanderai demanderaient demanderais demanderait demanderas demandèrent demanderez demanderiez ...


On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
-
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des
cafés tapageurs aux lustres éclatants!
On
va sous les tilleuls verts de la promenade.

Les
tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin!
L
'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière.
Le
vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A
des parfums de vigne et des parfums de bière...

-
Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D
'azur sombre encadré d'une petite branche,
Piqué
d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec
de doux frissons, petite et toute blanche ...

Nuit
de juin! Dix-sept ans! - On se laisse griser.
La
sève est du champagne et vous monte à la tête...
On
divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui
palpite, , comme une petite bête...

Le
coeur fou robinsonne à travers les romans,
-
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe
une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous
l'ombre du faux-col effrayant de son père...

Et
, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout
en faisant trotter ses petites bottines,
Elle
se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
-
Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...

Vous
êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous
êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous
vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
-
Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire!...

Ce
soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous
demandez des bocks ou de la limonade...
-
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et
qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Roman
Poèmes de Arthur Rimbaud

Citations de Arthur Rimbaud
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Dures grandes entr'ouvertes
Cédant
à l'excès de vos grains,
Je
crois voir des fronts souverains
Eclatés
de leurs découvertes !

Si
les soleils par vous subis,
O
grenades entre-bâillées,
Vous
ont fait d'orgueil travaillées
Craquer
les cloisons de rubis,

Et
que si l'or sec de l'écorce
A
la demande d'une force
Crève
en gemmes rouges de jus,

Cette
lumineuse rupture
Fait
rêver une âme que j'eus
De
sa secrète architecture.
Les Grenades
Poèmes de Paul Valéry

Citations de Paul Valéry
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