Poème deconfit - 1 Poèmes sur deconfit

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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : déconfîmes déconfira déconfirai déconfiraient déconfirais déconfirait déconfiras déconfire déconfirent déconfirez déconfiriez déconfirions déconfirons déconfiront déconfis déconfisaient déconfisais déconfisait déconfisant déconfise déconfisent déconfises déconfisez déconfisiez déconfisions déconfisons déconfisse déconfissent déconfisses déconfissiez déconfissions déconfit déconfît déconfite déconfites déconfîtes déconfits déconfiture déconfitures dégonfla dégonflage dégonflages dégonflai dégonflaient dégonflais dégonflait dégonflâmes dégonflant dégonflas dégonflasse dégonflassent dégonflasses dégonflassiez dégonflassions dégonflât dégonflâtes dégonfle dégonflé dégonflée dégonflées dégonflement dégonflements dégonflent dégonfler dégonflera dégonflerai dégonfleraient dégonflerais dégonflerait dégonfleras dégonflèrent dégonflerez dégonfleriez dégonflerions dégonflerons dégonfleront dégonfles dégonflés dégonflez dégonfliez dégonflions dégonflons ...

Un chat, nommé Rodilardus,
Faisait des rats telle déconfiture
Que l'on n'en voyait presque plus,
Tant il en avait mis dedans la sépulture.
Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou,
Ne trouvait à manger que le quart de son soûl ;
Et Rodilard passait, chez la gent misérable,
Non pour un chat, mais pour un diable.
Or un jour qu'au haut et au loin
Le galand alla chercher femme,
Pendant tout le sabbat qu'il fit avec sa dame,
Le demeurant des rats tint chapitre en un coin
Sur la nécessité présente.
Dès l'abord, leur doyen, personne fort prudente,
Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,
Attacher un grelot au cou de Rodilard ;
Qu'ainsi, quand il irait en guerre,
De sa marche avertis, ils s'enfuiraient en terre ;
Qu'il n'y savait que ce moyen.
Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen :
Chose ne leur parut à tous plus salutaire.
La difficulté fut d'attacher le grelot.
L'un dit : " Je n'y vas point, je ne suis pas si sot ",
L'autre : " Je ne saurais. " Si bien que sans rien faire
On se quitta. J'ai maints chapitres vus,
Qui pour néant se sont ainsi tenus ;
Chapitres, non de rats, mais chapitres de moines,
Voire chapitres de chanoines.
Ne faut-il que délibérer,
La cour en conseillers foisonne ;
Est-il besoin d'exécuter,
L'on ne rencontre plus personne.
Conseil tenu par les Rats
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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