Poème d+autres - 38 Poèmes sur d+autres


38 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : d dada dadais dadas dais daté de deçà déçois déçoit déçu déçue déçues déçus déçut déçût dédia dédiai dédiais dédiait dédias dédiât dédie dédié dédiée dédiées dédies dédiés ...


Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement
J
'attends, personne ne viendra
Ni
de jour, ni de nuit
Ni
jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes
yeux se sont séparés de tes yeux
Ils
perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma
bouche s'est séparée de ta bouche
Ma
bouche s'est séparée du plaisir
Et
du sens de l'amour, et du sens de la vie
Mes
mains se sont séparées de tes mains
Mes
mains laissent tout échapper
Mes
pieds se sont séparés de tes pieds
Ils
n'avanceront plus, il n'y a plus de route
Ils
ne connaîtront plus mon poids, ni le repos

Il
m'est donné de voir ma vie finir
Avec
la tienne
Ma
vie en ton pouvoir
Que
j'ai crue infinie

Et
l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil
au tien, cerné d'un monde indifférent
J
'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.
Ma morte vivante
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1077 votes


Si je vous dis : j'ai tout abandonné
C
'est qu'elle n'est pas celle de mon corps,
Je
ne m'en suis jamais vanté,
Ce
n'est pas vrai
Et
la brume de fond où je me meus
Ne
sait jamais si j'ai passé.

L
'éventail de sa bouche, le reflet de ses yeux,
Je
suis le seul à en parler,
je
suis le seul qui soit concerné
Par
ce miroir si nul où l'air circule à travers moi
Et
l'air a un visage aimant, ton visage,
A
toi qui n'as pas de nom et que les autres ignorent,
La
mer te dit : sur moi, le ciel te dit : sur moi,
Les
astres te devinent, les nuages t'imaginent
Et
le sang de la générosité
Te
porte avec délices.
Je
chante la grande joie de te chanter,
La
grande joie de t'avoir ou de ne pas t'avoir,
La
candeur de t'attendre, l'innocence de te connaitre,

O
toi qui supprimes l'oubli, l'espoir et l'ignorance,
Qui
supprimes l'absence et qui me mets au monde,
Je
chante pour chanter, je t'aime pour chanter
Le
mystère où l'amour me crée et se délivre.

Tu
es pure, tu es encore plus pure que moi-même.
Celle de toujours, toute
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1057 votes