Poème cruel - 22 Poèmes sur cruel


22 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : céréale céréales crailla craillai craillais craillait craillas craillât craille craillé crailles créole créoles créolisé criailla criaillai criaillais criaillait criaillas criaillât criaille criaillé criailles crouillat crouille crouilles croula croulai croulais ...


L’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.

Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.

Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.

Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons

Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaumechantent les poètes.

La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.

Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.

Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !

Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardinsdorment les fontaines.

Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides,
Ton
sourire est l’instant que l’on ne peut saisir…
Tu
fuis, lorsque l’appel de mes lèvres avides
T’implore
, ô mon Désir !

Plus
froide que l’Espoir, ta caresse est cruelle
Passe
comme un parfum et meurt comme un reflet.
Ah
! l’éternelle faim et soif éternelle
Et
l’éternel regret !

Tu
frôles sans étreindre, ainsi que la Chimère
Vers
qu tendent toujours les vœux inapaisés…
Rien
ne vaut ce tourment ni cette extase amère
De
tes rares baisers !
Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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