Poème coule+Comme - 19 Poèmes sur coule+Comme

19 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cacolet caecal caecale caecales cagoule cagoules cailla caillai caillais caillait caillas caillât caille caillé caillée caillées cailles caillés cailleté caillot caillou caillouté cal cala calai Calais calais calait calao calaos calas calât cale calé calée calées cales calés caleté Cali calo calos calot cals calté calus Cécile Cécilia coagula coagulai coagulais coagulait coagulas coagulât coagule coagulé coagulée coagulées coagules coagulés coalisé col cola colis coll colla collai collais collait collas collât colle collé collée collées colles collés collet colleté cols colt cool coolie coolies coquelet coquilla coquillai coquillais coquillait coquillas coquillât coquille coquillé coquilles couille couilles coula coulai coulais coulait coulas coulât coule coulé coulée coulées coules coulés coulis cucul cueillais cueillait cueille cueilles cueilli cueillie cueillies cueillis cueillit cueillît cul cula culai culais culait culas culât cule culé culée culées cules culés culot culs écailla écaillai écaillais écaillait écaillas écaillât écaille écaillé écaillée écaillées écailles écaillés écala écalai écalais écalait écalas écalât écale écalé écalée écalées écales écalés école écoles écoula écoulai écoulais écoulait écoulas écoulât écoule écoulé écoulée écoulées écoules écoulés écueil écueils écuelle écuelles écula éculai éculais éculait éculas éculât écule éculé éculée éculées écules éculés égaillé égaillée égaillées égaillés égal égala égalai égalais égalait égalas égalât égale égalé égalée égalées égales égalés égalisé égalité équille équilles gaïacol gaïacols gaillet gal gala galas gale galée galées gales galet galle galles gallo gallois gallos Galois gals gaula gaulai gaulais gaulait gaulas gaulât gaule gaulé gaulée gaulées gaules gaulés gaulis gaulois goal goals gouailla gouaillai gouaillais gouaillait gouaillas gouaillât gouaille gouaillé gouailles goule goulée goulées goules goulet goulot goulu goulue goulues goulus gueula gueulai gueulais gueulait gueulas gueulât gueule gueulé gueulée gueulées gueules gueulés kali kalis khôl khôls Kigali kil kilo kilos kils kilt Klee koala koalas kola kolas qualité quel quelle quelles quels quille quilles caecum caecums cama camai camaïeu camais camait camâmes camas camât came camé camée camées cames camés camus caquâmes côchâmes coma comas comité comma commas comme commet commis commit commît commua commuai commuais commuait commuas commuât commue commué commuée commuées commues commués commuté comté coquâmes écuma écumai écumais écumait écumâmes écumas écumât écume écumé écumée écumées écumes écumés gamma gamme gammée gammées gammes goïm gomma gommai gommais gommait gommas gommât gomme gommé gommée gommées gommes gommés goum goums guéâmes kami kamis km koumis koumys ...

Très chère, sois plus femme encore, si tu veux
Me plaire davantage et sois faible et sois tendre,
Mêle avec art les fleurs qui parent tes cheveux,
Et sache t’incliner au balcon pour attendre.

Ce qu’il est de plus grave en un monde futile,
C’est d’être belle et c’est de plaire aux yeux surpris,
D’être la cime pure, et l’oasis, et l’île,
Et la vague musique au langage incompris.

Qu’un changeant univers se transforme en ta face,
Que ta robe s’allie à la couleur du jour,
Et choisis tes parfums avec un art sagace,
Puisqu’un léger parfum sait attirer l’amour.
Immobile au milieu des jours, sois attentive
Comme si tu suivais les méandres d’un chant,
Allonge ta paresse à l’ombre d’une rive,
Etre sous les cyprès à l’ombre du couchant.

Sois lointaine, sois la Présence des ruines
Dans les palais détruits où frisonne l’hiver,
Dans les temples croulants aux ombres sibyllines,
Et souffre de la mort du soleil sur la mer.

Comme une dont on hait la race et qu’on exile,
Sois faible et parle bas, et marche avec lenteur.
Expire chaque soir avec le jour fébrile,
Agonise d’un bruit et meurs d’une senteur.

Étant ainsi ce que mon rêve t’aurait faite,
Reçois de mon amour un hommage fervent,
O toi qui sais combien le ciel est décevant
Aux curiosités fébriles du poète !

Et je retrouverai dans ton unique voix,
Dans le rayonnement de ton visage unique,
Toute l’ancienne pompe et l’ancienne musique
Et le tragique amour des reines d’autrefois.

Tes beaux cheveux seront mon royal diadème,
Mes sirènes d’hier chanteront dans ta voix.
Tu seras tout ce que j’adorais autrefois,
Toi seule incarneras l’amour divers que j’aime.
Sois Femme
Poèmes de Renée Vivien

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