Poème contentement - 2 Poèmes sur contentement


2 poèmes


Synonymes : aise assouvissement béatitude bien-être bonheur complaisance euphorie félicité fierté gaieté joie plaisir plénitude ravissement satisfaction sensualité volupté

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caneton canetons canotaient canotant canotent canotions canotons cantina cantinai cantinaient cantinais cantinait cantinâmes cantinant cantinas cantinasse cantinassent cantinasses cantinassiez cantinassions cantinât cantinâtes cantine cantiné cantinent cantiner cantinera cantinerai cantineraient ...


Oui, la douceur est toujours feinte
En
amour. - Croirais-tu vraiment
Que
ce brillant contentement
Ne
masquât pas d'amères plaintes ?

Certes
tout mon être bénit
Ta
vie où j'ai mis l'infini,
Mais
, corps charmant, ô coeur de roche,
Toi
que j'aime! un constant reproche
Émane
de mes yeux séduits.
Quoi!
toujours t'admirer, et puis
Toujours
, en silence, surprendre
Tes
défauts, - et, d'un coeur plus tendre,
Mêlé
de louanges, de pleurs,
Te
voiler mon humble colère
Ah!
réclamais-je ces douleurs ?
-
Et de quel droit viens-tu me plaire ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Ode

Je
n'ai repos ni nuit ni jour,
Je
brûle, et je me meurs d'amour,
Tout
me nuit, personne ne m'aide,
Le
mal m'ôte le jugement,
Et
plus je cherche de remède,
Moins
je trouve d'allégement.

Je
suis désespéré, j'enrage,
Qui
me veut consoler m'outrage,
Si
je pense à ma guérison,
Je
tremble de cette espérance,
Je
me fâche de ma prison,
Et
ne crains que ma délivrance.

Orgueilleuse
et belle qu'elle est,
Elle
me tue, elle me plaît,
Ses
faveurs qui me sont si chères
Quelquefois
flattent mon tourment,
Quelquefois
elle a des colères
Qui
me poussent au monument.

Mes
amoureuses fantaisies,
Mes
passions, mes frénésies,
Qu'ai-je
plus encore à souffrir ?
Dieux
, destins, amour, ma maîtresse,
Ne
dois-je jamais ni guérir
Ni
mourir du trait qui me blesse ?

Mais
suis-je point dans un tombeau ?
Mes
yeux ont perdu leur flambeau,
Et
mon âme Iris l'a ravie ;
Encor
voudrais-je que le sort
Me
fît avoir plus d'une vie
Afin
d'avoir plus d'une mort.

Plût
aux dieux qui me firent naître
Qu'ils
eussent retenu mon être
Dans
le froid repos du sommeil,
Que
ce corps n'eût jamais eu d'âme,
Et
que l'Amour ou le Soleil
Ne
m'eussent point donné leur flamme.

Tout
ne m'apporte que du mal,
Mon
propre démon m'est fatal,
Tous
les astres me sont funestes,
J'ai
beau recourir aux autels,
Je
sens que pour moi les célestes
Sont
faibles comme les mortels.

Ô
destins ! tirez-moi de peine,
Dites-moi
, si cette inhumaine
Consent
à mon affliction :
Je
bénirai son injustice
Et
n'aurai d'autre passion
Que
de courir à mon supplice.

Las
! je ne sais ce que je veux,
Mon
âme est contrainte à mes voeux,
Ce
que je crains je le demande,
Je
cherche mon contentement,
Et
quand j'ai du mal j'appréhende
Qu'il
finisse trop promptement.
Je n'ai repos ni nuit ni jour
Poèmes de Théophile de Viau

Citations de Théophile de Viau
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