Poème cons - 68 Poèmes sur cons

68 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : Caen cana canai canaient canais canait canant canas canât cane cané canent canes canin canine canines canins canions canna cannai cannais cannait cannas cannât canne canné cannée cannées cannes cannés canoë canoës canon canonisé canons canot canoté canut canyon canyons caquaient caquant caquent caquions caquons céans cocaïne côchaient côchant côchent côchions côchons cocon cocons Cohen coin coinça coinçai coinçaient coinçais coinçait coinçant coinças coinçât coinçons coins con conçois conçoit conçu conçue conçues conçus conçut conçût condé connais connaît connoté connu connue connues connus connut connût cons conté coquaient coquant coquent coquin coquine coquines coquins coquions coquons couenne couennes couina couinai couinaient couinais couinait couinant couinas couinât couine couiné couinent couines couinions couinons égaient égoïne égoïnes équin équine équines équins gain gaina gainai gainaient gainais gainait gainant gainas gainât gaine gainé gainée gainées gainent gaines gainés gainions gainons gains gansé gant ganté géant gond gondé gouine gouines guano guanos guéaient guéant guéent guéions guenon guenons guéons guindé Guinée guinée guinées Guyane Guyenne Kahan kan kans Kenya khan khanat khans koinè Konya quand quant quinaud quine quiné quinée quinées quines quinés quinine quinines quinoa quinoas quint ...

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.

Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
Ô démon sans pitié ! Verse-moi moins de flamme ;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,

Hélas ! Et je ne puis, mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine !
Sed non satiata
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire

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Je suis belle, ô mortels ! Comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études ;

Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
La Beauté
Poèmes de Charles Baudelaire

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