Poème coeur+Comme - 56 Poèmes sur coeur+Comme
56 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cacardé cahier cahiers Cahors Caire caquer caquera caquerai caquerais caquerait caqueras car carat cardé cari caria cariai cariais cariait carias cariât carie carié cariée cariées carier cariera carierai carierais ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain l'étrange et pur silence du printemps !
Le soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce doux prolongement de rêveuse lumière
Est comme un messager qui dans le drame accourt
Et puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant je ne sais quelle immense nouvelle,
L'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le secret fraternel à mon esprit promis...
Le vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.
Toi qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette ardente, servile, oppressante souffrance
De sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe ne voudrais qu'un changement
En ton être qui me fait peur;
Mes délices et mon tourment
Ne me viennent pas de ton coeur,
Ni de ton esprit qui m'est cher,
mais qu'il m'est aisé d'oublier...
Hélas ! mon désir est lié
À quelque beauté de ta chair !
Je retrouverais le repos
Si ton visage était terni;
Il n'est plus d'âme ou de propos
Qui m'enseigneraient l'infini;
Mais je constate ton regard
Comme un implacable accident.
Ce sont tes lèvres sur tes dents
Qui rendent mon destin hagard...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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