Poème celui+la+est - 26 Poèmes sur celui+la+est
26 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cela celai celais celait celas celât celé cèle celée celées celés cèles cella cellas celle celles celui celui-là ciel ciels cil cilié ciliée ciliées ciliés cilla cillai cillais cillait ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAzuré, faible, blessé
Par le couteau de l'automne,
L’été se meurt, affaissé
Dans l’éther qui l'abandonne.
C'est un jour étroit. - Refus
D’opulence et de bien-être !
- Mon amour, toi qui ne fus
Que tel que tu pouvais être,
Sans rien au delà de toi,
Sans effort contre toi-même,
Sans ce frémissant émoi
Dont s’accroît celui qui aime,
Ce beau soir intelligent,
Aux couleurs nettes et ternes,
Ressemble à ton coeur d’argent !
Qui n'a ni chaleur ni cerne.
- C'est un beau morceau pensant
D’azur glacial et juste;
Mais pour ce sang bondissant,
Pour ce coeur vraiment auguste,
Mais pour cet esprit royal
Qui, disposant du mystère,
Avait dans ton poing frugal
le sceptre de la terre,
Était-ce vraiment assez,
Vraiment la comble mesure
De ma bachique blessure,
Ce pauvre amour que tu sais ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeIl n'est pas vrai qu'on soit orgueilleux d'aimer tant,
Et que d'un oeil d'aigle on regarde
Les passants affairés, indifférents, contents,
Noyés de lumière blafarde.
Il n'est pas vrai qu'un grave et poignardant amour
Isole noblement le rêve;
Nul ne dit les combats dont l'assaille sans trêve
Le désir, conflit sombre et sourd !
Il n'est pas vrai que l'âme altière et transportée
Bénisse son cruel fardeau.
Même si l'on paraît éblouie et hantée,
L'on ne vit qu'en courbant le dos.
Comment se réjouir d'avoir livré sa chance
À l'étranger vague et secret
Qui, selon sa rieuse ou grave nonchalance,
Nous emmêle à son sort distrait ?
- Ah! pouvoir n'aimer pas celui qu'on aime ! N'être
Pas l'esclave d'un beau vivant !
Vivre libre, espérer, choisir, vouloir, connaître !
Fendre l'azur comme le vent !
Ne pas être liée avec de durs cordages,
Secs et fermés comme des poings,
Au charme inévitable et fortuit d'un visage,
Qu'on eût pu ne rencontrer point !
N'avoir pas transféré sa digne solitude,
Unique et nombreuse à la fois,
Dans un corps dont les yeux, la voix, la lassitude
Semblent sacrés ou bien narquois !
Ne pas être obligée à constater sans cesse
Que rien ne nous est plus soumis,
Et que, ne nous laissant qu'une atroce paresse,
Notre coeur bat dans l'ennemi !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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