Poème bornera - 1 Poèmes sur bornera

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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : Barnard baronner baronnera baronnerai baronneraient baronnerais baronnerait baronneras baronnèrent baronnerez baronneriez baronnerions baronnerons baronneront Bernard Bernardin bernardin bernardine bernardines bernardins berner bernera bernerai berneraient bernerais bernerait berneras bernèrent bernerez berneriez bernerions bernerons berneront biberonner biberonnera biberonnerai biberonneraient biberonnerais biberonnerait biberonneras biberonnèrent biberonnerez biberonneriez biberonnerions biberonnerons biberonneront borner bornera bornerai borneraient bornerais bornerait borneras bornèrent bornerez borneriez bornerions bornerons borneront bornoiera bornoierai bornoieraient bornoierais bornoierait bornoieras bornoierez bornoieriez bornoierions bornoierons bornoieront bruiner bruinera bruinerait brunir brunira brunirai bruniraient brunirais brunirait bruniras brunirent brunirez bruniriez brunirions brunirons bruniront buriner burinera burinerai burineraient burinerais burinerait burineras burinèrent burinerez burineriez burinerions burinerons burineront burineur burineurs ...

Je n'attends pas de la Nature
Qu'elle ajoute à mon coeur fougueux
Par sa lumière et sa verdure,
Et pourtant le printemps m'émeut:
Ces mille petits paysages
Que forment les arbres légers
Gonflés d'un transparent feuillage
M'arrêtent et me font songer.

Je songe, et je vois que ton être,
Que je n'entourais que d'amour,
Me touche bien quand le pénètre
Le subit éclat des beaux jours!

Sous cet azur tu ne ressembles
Plus à toi seul, mais à mes voeux,
À ce grand coeur aventureux,
Aux voyages qu'on fait ensemble,

Aux villes où l'on est soudain
Rapprochés par le romanesque,
Où la tristesse et l'ennui presque
Exaltent le suave instinct.

J'imagine que la musique,
La chaleur, la soif, les dangers,
Rendraient le plaisir frénétique
Dans la maison des étrangers!

Il ne serait pas nécessaire
Que tu comprisses ces besoins,
Tu pourrais languir et te taire,
Dans l'amour l'un seul a des soins.

Mais si je ne dois te connaître
Que dans un indolent séjour,
Loin des palais où les fenêtres.
Montrent les palmiers dans les cours,

Loin de ces rives chaleureuses
Où, les nuits, les âmes rêvant
Prennent, dans l'ardeur amoureuse,
Les cieux constellés pour divan,

Si jamais, - bonheur de naguère,
Enfance! attente! volupté!
Nous ne goûtons la joie vulgaire
Et tendre, dans les soirs d'été,
De voir que flamboie et fait rage
La foire dans un petit bourg,
Et que le cirque et son tapage
Viennent s'immiscer dans l'amour,

Je me bornerai à ta vie,
Aux limites de tes souhaits,
Repoussant le dieu qui convie
À fuir la tendresse et la paix...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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