Poème blond - 16 Poèmes sur blond

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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : babillaient babillant babillent babillions babillons babylonien babyloniens baillaient bâillaient baillant bâillant baillent bâillent baillions bâillions bâillon bâillonna bâillonnai bâillonnais bâillonnait bâillonnas bâillonnât bâillonne bâillonné bâillonnée bâillonnées bâillonnes bâillonnés baillons bâillons balaient balança balançai balançaient balançais balançait balançant balanças balançât balançons balane balanes baleina baleinai baleinaient baleinais baleinait baleinant baleinas baleinât baleine baleiné baleineau baleinée baleinées baleinent baleines baleinés baleinions baleinons ballaient ballant ballent ballions ballon ballonna ballonnai ballonnais ballonnait ballonnas ballonnât ballonne ballonné ballonnée ballonnées ballonnes ballonnés ballonnet ballons bêlaient bêlant bêlent bêlions belon belons bêlons bilaient bilan bilans bilant bilent bilions billion billions billon billonna billonnai billonnais billonnait billonnas billonnât billonne billonné billonnée billonnées billonnes billonnés billons bilons blennie blennies blindé blond booléen booléenne booléennes booléens bouboulaient bouboulant bouboulent bouboulions bouboulons bouillaient bouillant bouillent bouillions bouillon bouillonna bouillonnai bouillonnais bouillonnait bouillonnas bouillonnât bouillonne bouillonné bouillonnes bouillons boulaient boulant boulent boulin bouline boulines boulins boulions boulon boulonna boulonnai boulonnais boulonnait boulonnas boulonnât boulonne boulonné boulonnée boulonnées boulonnes boulonnés boulons bullaient bullant bullent bullions bullons ébouillanté éboulaient éboulant éboulent éboulions éboulons ...

O toi qui savamment jettes un beau regard,
Bleu comme les minuits, à travers les fenêtres,
Je te vis sur la route où j’errais au hasard
Des parfums et de l’heure et des rires champêtres.

Le soleil blondissait tes cheveux d’un long rai,
Tes prunelles sur moi dardaient leur double flamme ;
Tu m’apparus, ô nymphe ! et je considérai
Ton visage de vierge et tes hanches de femmes.

Je te vis sur la route où j’errais au hasard
Des ombres et de l’heure et des rires champêtres,
O toi qui longuement jettes un beau regard,
Bleu comme les minuits, à travers les fenêtres.
Poème d’amour
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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Répands sur mon front d’insomnie
Tes cheveux d’aurore et de joie,
O toi, ma tendresse infinie,
Avril, mon printemps, mon amour !

Quoi de plus tendre et de plus beau
Que de voir, miracle suprême !
Des roses naître du tombeau !
Cela s’est fait, puisque je t’aime.

Dans mon âme, où l’angoisse est morte,
Le souvenir est effacé…
Donne-moi tes lèvres ! qu’importe
La douleur que fut le passé !

L’oubli me sourit dans tes yeux
Et je dis à la vie en larmes
Un grand hommage silencieux
Car elle a de suprêmes charmes.

Car j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi les jours où j’ai pleuré,
Quelque chose de doux, d’immense,
De lumineux et de sacré !

C’est pour cela que je bénis
Non seulement toi, ma très blonde,
Mais aussi les temps infinis,
L’espace et les cieux et le monde !

J’ai compris quelle aube suprême
Se lève sur le grand néant,
Et qu’on espère, et que l’on aime
Et que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
Poèmes de Renée Vivien

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