Poème baise - 55 Poèmes sur baise

55 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : baisa baisai baisais baisait baisas baise baisée baisées baises baiseuse baiseuses baisez baisiez baisoté basa basai basais basait basas base basée basées bases basez basiez béez béiez Bezout biaisa biaisai biaisais biaisait biaisas biaise biaisée biaisées biaises biaisez biaisiez bisa bisai bisais bisait bisas bise biseau biseauté bisée bisées bises biset bisez bisiez bisou bisous bizut bizuté bizuth boisa boisai boisais boisait boisas boise boisée boisées boises boisez boisiez Bose boueuse boueuses bouse bouses buse buses ébouez ébouiez ...

Si quelque être te plaît, ne lutte pas, aborde
Ce visage nouveau sur lequel est venu
Se poser le soleil de tes yeux ingénus;
Tout ce qui te séduit, ma douleur te l'accorde.
- Et moi, de loin; le coeur par le tien soutenu,
Emmêlant ton plaisir et ma miséricorde,
Je bénirai ton front posé sur des bras nus,
Ton regard poignardé qui devient plus ténu,
Et tes baisers soyeux qui rêvent et qui mordent...

- Je ne me plaindrai pas, je les aurai connus.
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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Tout ce que nous aimons est déjà sous la terre,
Un éphémère effort conduit encor nos jours,
Mais, déçue à jamais par l'ingrate atmosphère,
Pour mon regard il n'est de loi ni de mystère;

Peut-être êtes-vous là, pourtant, tenace Amour ?

Tout rêve et tout espoir s'écroulent dans des tombes;
Toute animation s'affaisse dans le sol;
- Printemps passionné, caresses des colombes
, Tendre essor des parfums, appel du rossignol,

Incoercible élan d'un visage vers l'autre,
Chaude haleine créant un humain paradis,
Sainte présomption d'être ces deux apôtres
Graves, dont l'un s'abreuve à ce que l'autre dit,
Terrible instinct d'amour qui combattez le nôtre,
Quand l'immense douleur nous a tout interdit,

Malgré votre besoin de prolonger la race
Vous n'êtes qu'un instant vifs au-dessus des morts;
Vous usez chaque jour les âmes et les corps,
Rien de tout ce qui vit ne laissera de traces;

- Mais alors vous venez sourdement vous poser
Comme un ordre pressant sur la plus triste face :

Méprisable et divin miracle du baiser !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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