Poème art - 121 Poèmes sur art


121 poèmes


Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : adresse affectation alchimie application apprêt artifice artisanat astuce beau beauté chic compétence dextérité discipline don effort éloquence état étude façon faire fard génie habileté industrie intelligence maîtrise manière méthode ...

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aéra aérai aérais aérait aéras aérât aère aéré aérée aérées aérer aérera aérerai aérerais aérerait aéreras aères aérés aheurté ahuri ahurie ahuries ahurir ahurira ahurirai ahurirais ahurirait ahuriras ahuris ...


Enfin je puis ne plus épier le printemps !
Je
cesse d'écouter, d'une oreille attentive,
Ce
frémissant secret qui soulève et ravive,
Et
dont j'ai vénéré le bruit sourd et montant !

Je
puis me reposer de la tâche royale
De
recueillir avec des sens religieux
L
'appel de la nature aux trompeuses cymbales,
Qui
veut relier l'homme à d'inutiles cieux !

L
'univers n'a plus rien qu'il m'ôte ou qu'il m'apporte,
Mon
être est à l'écart de ses jeux décevants,
Dans
un tombeau sacré je suis comme une morte,
Et
ma vie est encore en pleurs dans un vivant !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Il y a quelque nonchalance,
Peut-être
quelque pauvreté
Dans
ton amour plein de silence;
Je
le sens cette nuit d'été.

L
'espace étoilé qui nous lie
Par
ses zéphyrs et son odeur
Ressemble
plus à ma folie
Qu
'à ta noble et simple pudeur.

Tu
penses à toi en vivant,
Tout
ton être en toi persévère;
Moi
par l'arôme et par le vent
Je
rejoins les sublimes sphères.

L
'infini qui respire et luit
S
'accorderait avec mon être
Si
le ciel pouvait me connaître
Et
si j'appartenais à lui !

Mais
toi, sans même que tu saches
D
'où me vient ma triste fureur,
D
'où vient que mon désir s'attache
À
ta vive et sourde pâleur,

Tu
vis tranquillement, content
De
sentir ton esprit à l'aise
Parmi
tous mes soins, et pourtant
Je
n'aime pas que tu me plaises !

Je
n'aime pas ce dévouement
Que
suscite en moi quelque charme
De
ta voix; de tes mouvements,
Toutes
tes innocentes armes !

Depuis
le jour où je t'aimai
Ma
fierté s'irrite et réclame,
Je
ne me pardonne jamais
Cette
reddition de l'âme !

Àh!
laisse-moi te fuir, afin
De
te retrouver en moi-même,
Selon
ma soif, selon ma faim,
Et
suffisant pour que je t'aime !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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