Poème aniere - 16 Poèmes sur aniere


16 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ahaner ahanera ahanerai ahanerais ahanerait ahaneras anar anars annuaire annuaires anoure anoures anurie anuries hennir hennira hennirai hennirais hennirait henniras Henri henry henrys honneur honneurs honnir honnira honnirai honnirais ...


Cette odeur sur les pieds de narcisse et de menthe,
Parce
qu’ils ont foulé dans leur course légère
Fraîches
écloses, les fleurs des nuits printanières,
Remplira
tout mon cœur de ses vagues dormantes ;

Et
peut-être très loin sur ses jambes polies,
Tremblant
de la caresse encor de l’herbe haute,
Ce
parfum végétal qui monte, lorsque j’ôte
Tes
bas éclaboussés de rosée et de pluie ;

Jusqu’à
cette rancœur du ventre pâle et lisse
l’ambre et la sueur divinement se mêlent
Aux
pétales séchées au milieu des dentelles
Quand
sur les pentes d’ombre inerte mes mains glissent,

Laurence…
Jusqu’aux flux brûlants de ta poitrine,
Gonflée
et toute crépitante de lumière
Hors
de la fauve floraison des primevères
s’épuisent en vain ma bouche et mes narines,

Jusqu’à
la senteur lourde de ta chevelure,
Éparse
sur le sol comme une étoile blonde,
tu as répandu tous les parfums du monde
Pour
assouvir enfin la soif qui me torture !


Laurence endormie
Poèmes de Patrice de La Tour du Pin

Citations de Patrice de La Tour du Pin
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Ainsi, quand la fleur printanière
Dans
les bois va s'épanouir,
Au
premier souffle de zéphyr
Elle
sourit avec mystère ;
et
sa tige fraîche et légère,
sentant
son calice s'ouvrir,
Jusque
dans le sein de la terre
Frémit
de joie et de désir.

Ainsi
, quand ma douce Marie
Entrouvre
sa lèvre chérie,
Et
lève, en chantant, ses yeux bleus

Dans
l'harmonie et la lumière
Son
âme semble toute entière
Monter
en tremblant vers les Cieux

Oui
, femme, quoi qu'on puisse dire
Vous
avez le fatal pouvoir
De
nous jeter par un sourire
Dans
l'ivresse ou le désespoir.

Oui
, deux mots, le silence même,
Un
regard distrait ou moqueur,
Peuvent
donner à qui vous aime
Un
coup de poignard dans le cœur.

Oui
, votre orgueil doit être immense,
Car
, grâce à notre lâcheté,
Rien
n'égale votre puissance,
Sinon
, votre fragilité.

Mais
toute puissance sur terre
Meurt
quand l'abus en est trop grand,
Et
qui sait souffrir et se taire
S
'éloigne de vous en pleurant.

Quel
que soit le mal qu'il endure,
Son
triste sort est le plus beau.
J
'aime encore mieux notre torture
Que
votre métier de bourreau.
À mademoiselle
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
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