Poème aimes - 6 Poèmes sur aimes
6 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aima aimai aimais aimait aimâmes aimas aimât Aimé aime aimé Aimée aimée aimées aimes aimés amas ameuté ami amie amies amis amome amomes amuï amuïe amuïes amuïmes amuïs amusé ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeCeux-là dont les manteaux ont des plis de linceuls
Goûtent la volupté divine d'être seuls.
Leur sagesse a pitié de l'ivresse des couples,
De l'étreinte des mains, des pas aux rythmes souples.
Ceux dont le front se cache en l'ombre des linceuls
Savent la volupté divine d'être seuls.
Ils contemplent l'aurore et l'aspect de la vie
Sans horreur, et plus d'un qui les plaint les envie.
Ceux qui cherchent la paix du soir et des linceuls
Connaissent la terrible ivresse d'être seuls.
Ce sont les bien-aimés du soir et du mystère.
Ils écoutent germer les roses sous la terre
Et perçoivent l'écho des couleurs, le reflet
Des sons... Leur atmosphère est d'un gris violet.
Ils goûtent la saveur du vent et des ténèbres,
Et leurs yeux sont plus beaux que des torches funèbres.
Les Solitaires
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL’art délicat du vice occupe tes loisirs,
Et tu sais réveiller la chaleur des désirs
Auxquels ton corps perfide et souple se dérobe.
L’odeur du lit se mêle aux parfums de ta robe.
Ton charme blond ressemble à la fadeur du miel.
Tu n’aimes que le faux et l’artificiel,
La musique des mots et des murmures mièvres.
Ton baiser se détourne et glisse sur les lèvres.
Tes yeux sont des hivers pâlement étoilés.
Les deuils suivent tes pas en mornes défilés.
Ton geste est un reflet, ta parole est une ombre.
Ton corps s’est amolli sous des baisers sans nombre,
Et ton âme est flétrie et ton corps est usé.
Languissant et lascif, ton frôlement rusé
Ignore la beauté loyale de l’étreinte.
Tu mens comme l’on aime, et, sous ta douceur feinte,
On sent le rampement du reptile attentif.
Au fond de l’ombre, elle une mer sans récif,
Les tombeaux sont encor moins impurs que ta couche…
O Femme ! Je le sais, mais j’ai soif de ta bouche !
Lucidité
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