Poème +Tendre - 79 Poèmes sur +Tendre


79 poèmes


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Nous nous étalons
Sur
des étalons.
Et
nous percherons
Sur
des percherons !

C
'est nous qui bâtons,
A
coup de bâtons,
L
'âne des Gottons
Que
nous dégottons !...
Mais
nous l'estimons
Mieux
dans les timons.
Nous
nous marions
A
vous Marions
Riches
en jambons.
Nous
vous enjambons
Et
nous vous chaussons,
Catins
, tels chaussons !
Oh
! plutôt nichons
Chez
nous des nichons !
Vite
polissons
Les
doux polissons !
Pompons
les pompons
Et
les repompons ! (...)
Du
vieuxtirons
Quelques
potirons !
Aux
doux veaux rognons
Leurs
tendres rognons,
Qu
'alors nous oignons
Du
jus des oignons ! (...)
Ah
! thésaurisons !
Vers
tes horizons
Alaska
, filons !
A
nous tes filons !
Pour
manger, visons
Au
front des visons,
Pour
boire, lichons
L
'âpre eau des lichons.
Ce
que nous savons
C
'est grâce aux savons
Que
nous décochons
Au
gras des cochons.
Oh
! mon chat, virons,
Car
nous chavirons !


Nous nous étalons
Poèmes de Alphonse Allais

Citations de Alphonse Allais
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Grâce au hasard qui sur nous règne en maître,
Ici
nos pas ont pu se rencontrer.
Je
pars demain, et pour jamais peut-être
Dans
son caprice il va nous séparer.
Si
les conseils que ma bouche inconnue
A
prodigués à votre jeune foi
N
'ont point glissé sur votre âme ingénue,
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

J
'ai vingt-cinq ans, et beaucoup sont fanées
Parmi
les fleurs de mon heureux printemps.
Vous
, sur vos doigts vous comptez vos années
Et
d'avenir vos jours sont éclatants.
Pourquoi
vit-on ? Vous l'ignorez encore...
Longtemps
déjà j'ai creusé ce pourquoi.
Que
mon matin vaille au moins votre aurore !
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

Tout
est plaisir pour votre belle enfance,
Tout
, excepté l'ennui d'une leçon.
Mais
à grands pas la jeunesse s'avance ;
A
ce forban il faut payer rançon.
Bien
des soucis vous viendront avec elle !
Des
passions vous subirez la loi.
Sous
le fardeau si votre cœur chancelé,
Ma
chère enfant, sou venez-vous de moi.

De
votre vie, heureuse et pacifique,
Rien
ne pourra jamais troubler le cours.
Trop
loin de vous souffle la politique
Noir
ouragan qui bat nos plus beaux jours.
D
'un père allez retrouver la tendresse ;
Moi
, je retourne au procureur du roi :
Ce
tendre père a des fers pour caresse...
Ma
chère enfant, souvenez-vous de moi.

Heureux
l'ami dont le nom se conserve
Au
cœur de ceux dont il pressa la main !
Qui
sait le sort que le temps nous réserve,
Et
les écueils mis sur notre chemin ?
Il
se peut bien que plus tard je regrette
Les
calmes jours écoulés près de toi ;
En
quelque lieu que le destin te jette,
Ma
chère enfant, souviens-toi bien de moi.
Souvenez-vous de moi
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche
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