Poème +Temple - 27 Poèmes sur +Temple


27 poèmes


Phonétique : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé temple temples templier templiers


Parfois, quand j'aperçois mon flamboyant visage,
Lorsqu
'il vient d'échapper à ta bouche et tes doigts,
Je
ne reconnais pas cette exultante image,
Et
je contemple avec un déférent effroi
Cette
beauté que je te dois !

Comme
de bleus raisins mes noirs cheveux oscillent,
Ma
joue est écarlate et mon oeil qui jubile
mêle
à sa calme joie un triomphant maintien;
Je
n'ai vu ce regard florissant et païen
Que
chez les chèvres de Sicile !

Moment
fier et sacré où, sevré de désir,
Mon
coeur méditatif dans l'espace contemple
La
seule vérité, dont nous sommes le temple;
Car
que peut-il rester dans le inonde à saisir
Pour
ceux qui, possédant leur univers ensemble,
Ont
mis l'honneur dans le plaisir ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand
je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand
je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin
d'être un climat constant autour de toi;

Quand
ma calme, obstinée et fière déraison
Te
confondait avec le puissant univers,
Si
bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon
les ciels d'azur ou les froides saisons,

Je
pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du
choix suave et dur de ton être sans feu,
J
'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L
'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant
éblouissant et qui vaut d'expier,
, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L
'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et
comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !

Peut-être
ton esprit à mon âme lié
Se
plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu
n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais
moi, je travaillais au désir d'oublier !

-
Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un
prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais
moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et
qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,

Je
ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui
me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L
'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et
la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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