Poème +Puis - 157 Poèmes sur +Puis
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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé épais épaté épée épées épi épia épiai épiais épiait épias épiât épiça épiçai ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeMirage de la mer sous la lune, ô l’Amour !
Toi qui déçois, toi qui parais pour disparaître
Et pour mentir et pour mourir et pour renaître,
Toi qui crains le regard juste et sage du jour !
Toi qu’on nourrit de songe et de mélancolie,
Inexplicable autant que le souffle du vent
Et toujours inégal, injuste trop souvent,
Je te crains à l’égal de ta sœur la folie !
Je te crains, je te hais et pourtant tu m’attires
Puisque aussi le fatal est proche du divin.
Voici qu’il m’est donné de te connaître enfin,
Et je mourrais pour l’un de tes moindres sourires !
l'Amour
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePendant longtemps, je fus clouée au pilori,
Et des femmes, voyant que je souffrais, ont ri.
Puis, des hommes ont pris dans leurs mains une boue
Qui vint éclabousser mes tempes et ma joue.
Les pleurs montaient en moi, houleux comme des flots,
Mais mon orgueil me fit refouler mes sanglots.
Je les voyais ainsi, comme à travers un songe
Affreux et dont l’horreur s’irrite et se prolonge.
La place était publique et tous étaient venus,
Et les femmes jetaient des rires ingénus.
Ils se lançaient des fruits avec des chansons folles,
Et le vent m’apportait le bruit de leurs paroles.
J’ai senti la colère et l’horreur m’envahir.
Silencieusement, j’ai appris à les haïr.
Les insultes cinglaient, comme des fouets d’ortie.
Lorsqu’ils m’ont détachée enfin, je suis partie.
Je suis partie au gré du vent. Et depuis lors
Mon visage est pareil à la face des morts.
Le Pilori
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