Poème +He - 361 Poèmes sur +He


361 poèmes


Phonétique : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé


Dans l'azur de l'avril, dans le gris de l'automne,
Les
arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le
peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil
aux corps de femme où le désir frissonne.

Sa
grâce a des langueurs de chair qui s'abandonne,
Son
feuillage murmure et frémit en rêvant,
Et
s'incline, amoureux des roses du Levant.
Le
tremble porte au front une pâle couronne.

Vêtu
de clair de lune et de reflets d'argent,
S
'effile le bouleau dont l'ivoire changeant
Projette
des pâleurs aux ombres incertaines.

Les
tilleuls ont l'odeur des âpres cheveux bruns,
Et
des acacias aux verdures lointaines
Tombe
divinement la neige des parfums.
Les arbres
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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Dans l’avenir gris comme une aube incertaine,
Quelqu’un
, je le crois, se souviendra de nous,
En
voyant brûler sur l’ambre de la plaine
L’automne
aux yeux roux.

Un
être parmi les êtres de la terre,
O
ma Volupté ! se souvenir de nous,
Une
femme, ayant à son front le mystère
Violent
et doux.

Elle
chérira l’embrun léger qui fume
Et
les oliviers aussi beaux que la mer,
La
fleur de la neige et la fleur de l’écume,
Le
soir et l’hiver.

Attristant
d’adieux les rives et les bergers,
Sous
les gravités d’un œil obscurci,
Elle
connaîtra l’amour sacré des vierges
Atthis
, mon Souci.
Pour une
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