Poème Semble - 56 Poèmes sur Semble
56 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sembla semblable semblablement semblables semblai semblaient semblais semblait semblâmes semblant semblante semblantes semblants semblas semblasse semblassent semblasses semblassiez semblassions semblât semblâtes semble semblé semblent sembler semblera semblerai sembleraient semblerais ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeEt je regrette et je cherche ton doux baiser.
Quelle femme saurait me plaire et m’apaiser ?
Laquelle apporterait les voluptés anciennes
Sur des lèvres sans fard et pareilles aux tiennes ?
Je sais, tu mentais, ton rire sonnait creux
Mais ton baiser fut lent, étroit et savoureux,
Il s’attardait, et ce baiser atteignait l’âme,
Car tu fus à la fois le serpent et la femme.
Mais souviens-toi de la façon dont je t’aimais
Moi, ne suis-je rien dans ta chair ? Si jamais
Tu sanglotas mon nom dans l’instant sans défense,
Souviens-toi de ce cri suivi d’un grand silence.
Je ne sais plus aimer les beaux chants ni les lys
Et ma maison ressemble aux grands nécropolis.
Moi qui voudrais chanter, je demeure muette.
Je désire et je cherche et surtout je regrette
Petit poème sur le désir
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL’art délicat du vice occupe tes loisirs,
Et tu sais réveiller la chaleur des désirs
Auxquels ton corps perfide et souple se dérobe.
L’odeur du lit se mêle aux parfums de ta robe.
Ton charme blond ressemble à la fadeur du miel.
Tu n’aimes que le faux et l’artificiel,
La musique des mots et des murmures mièvres.
Ton baiser se détourne et glisse sur les lèvres.
Tes yeux sont des hivers pâlement étoilés.
Les deuils suivent tes pas en mornes défilés.
Ton geste est un reflet, ta parole est une ombre.
Ton corps s’est amolli sous des baisers sans nombre,
Et ton âme est flétrie et ton corps est usé.
Languissant et lascif, ton frôlement rusé
Ignore la beauté loyale de l’étreinte.
Tu mens comme l’on aime, et, sous ta douceur feinte,
On sent le rampement du reptile attentif.
Au fond de l’ombre, elle une mer sans récif,
Les tombeaux sont encor moins impurs que ta couche…
O Femme ! Je le sais, mais j’ai soif de ta bouche !
Lucidité
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