Poème Porter - 19 Poèmes sur Porter


19 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épurateur épurateurs épuratoire épuratoires hyperthermie hyperthermies hyperthyroïdie hyperthyroïdies hypertrophiâmes hypertrophiassiez hypertrophiassions hypertrophiâtes hypertrophie hypertrophié hypertrophiée hypertrophiées hypertrophier hypertrophierez hypertrophieriez hypertrophierions hypertrophierons hypertrophies hypertrophiés hypertrophiez hypertrophiiez hypertrophiions hypertrophions hypertrophique hypertrophiques ...


Je t'aimais par les yeux, je puis
Me
détourner de ton visage,
Te
parler sans boire à ce puits
De
ton regard vibrant et sage.

Je
t'accosterai comme font
Les
prêtres avec les abbesses;
Plus
rien ne trouble et ne confond
Une
paupière qui s'abaisse.

Si
terrible que soit l'amour,
Si
spontané, ferme, invincible,
Le
coeur heureux l'aidait toujours...
Mais
tu me seras invisible.

Grave
, je porterai le deuil,
Que
nul hormis toi ne soupçonne,
De
dédaigner sur ta personne
L
'injuste beauté de ton oeil.

Quand
ta voix engageante et tiède
Voudra
reprendre le chemin
De
mon coeur, qui te vint en aide
Avec
la douceur de mes mains,

J
'aurai cet aspect d'infortune
Qui
surprend et fait hésiter;
Tu
pourras, sombre iniquité,
Croire
enfin que tu m'importunes !

Comment
me nuirait désormais
Ton
fin et vivant paysage
Si
mes yeux n'abordent jamais
Son
délicat coloriage ?

Si
jamais je ne me repais
De
la nourriture irritante
Par
quoi je détruisais ma paix ?
Si
plus rien en toi ne me tente ?

-
Et qu'étais-tu, toi que j'ai craint
Plus
que toute mort et tout blâme,
Si
ton charme succombe au frein
Du
noble souci de mon âme ?

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Jusqu'où peut-on aimer, poursuivre, détenir ?
Quand
a-t-on épuisé la quantité des yeux ?
Quand
vient l'heure où l'esprit se vante de finir
Ce
repas renaissant, intact et captieux ?

Avoir
ne donne rien à l'appétit sans terme,
Tout
est commencement et dérisoire effort;
Quel
est ce gain léger, cette avance, ce germe,
Tant
que tu m'éblouis et que tu n'es pas mort ?

La
concluante mort cependant serait vaine,
J
'ai besoin que tu sois quand je ne vivrai plus;
Je
tremble d'emporter dans le froid de mes veines
L
'éclat mystérieux par lequel tu m'as plu...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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