Poème Hasard - 25 Poèmes sur Hasard


25 poèmes


Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : accident aléa aubaine aventure cas chance circonstance coïncidence concours+de+circonstances conjoncture contingence coup coup+de+chance coup+de+dés coup+de+pot coup+du+sort danger destin destinée déveine étoile événement éventualité fatalité fortune impondérables imprévu incertitude indétermination ...

Phonétique : azur azura azurai azurais azurait azuras azurât azure azuré azurée azurées azurer azurera azurerai azurerais azurerait azureras azures azurés azurs hasard hasardé


Les mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils
sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L
'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par
ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.

-
Laissons se balancer dans leur ombre décente
L
'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions
le secret ou la hâte oppressante
Au
silence sacré qui ne les livre point.

Un
souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout
ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S
'il consent à garder sa face sombre et stable
Le
mensonge lui-même est un noble secret.

Ô
Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale
pudeur, effort, renoncement,
Sainteté
des torrents retenant leur eau vive,
Solitude
du coeur et de la voix qui ment !

Tendresse
de la main qui parcourt et qui lisse
La
vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis
que le désir se prive du délice
De
déchaîner l'orage éloquent des aveux

Résolution
pure, auguste et difficile
De
n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De
rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne
soit pas prisonnier de l'ineffable accord !

Feintise
d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation
aux paisibles instants :
Plus
que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous
êtes le mérite insondable et constant !

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 888 votes


Puisque le coeur même, et le temps,
Et
les chétives circonstances
Peuvent
altérer la constance,
J’ai
bien fait de t'aimer autant !

J’ai
bien fait de graver mon âme
Sur
le joyau de ton regard,
Pour
qu'un jour toi-même réclames
Contre
les assauts du hasard,

Pour
que jamais plus tu n'oublies
Cette
chaîne des yeux mêlés,
Ces
flambeaux perforants qui lient
Deux
corps avides et comblés.

-
L’orgueilleuse et calme décence
Qui
succède à la volupté
Vient
de ce que la conscience
Veut
que ce qui fut ait été...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 725 votes