Poème Blonde - 12 Poèmes sur Blonde

12 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : bélandre bélandres blandice blandices Blandine blende blendes blinda blindage blindages blindai blindaient blindais blindait blindâmes blindant blindas blindasse blindassent blindasses blindassiez blindassions blindât blindâtes blinde blindée blindées blindent blinder blindera blinderai blinderaient blinderais blinderait blinderas blindèrent blinderez blinderiez blinderions blinderons blinderont blindes blindés blindez blindiez blindions blindons blondasse blondasses blonde blondel blondels blondes blondeur blondeurs blondi blondie blondies blondîmes blondin blondine blondines blondinet blondinets blondinette blondinettes blondins blondir blondirent blondis blondissaient blondissais blondissait blondissant blondisse blondissent blondisses blondissez blondissiez blondissions blondissons blondit blondît blondîtes blondoie blondoient blondoiera blondoierai blondoieraient blondoierais blondoierait blondoieras blondoierez blondoieriez blondoierions blondoierons blondoieront blondoies blondoya blondoyai blondoyaient blondoyais blondoyait blondoyâmes blondoyant blondoyas blondoyasse blondoyassent blondoyasses blondoyassiez blondoyassions blondoyât blondoyâtes blondoyé blondoyer blondoyèrent blondoyez blondoyiez blondoyions blondoyons blonds ...

Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.


Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.


Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.


Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
À la Femme aimée
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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De ta robe à longs plis flottants
Ruissellent toutes les chimères,
Et tu m’apportes le printemps
Dans tes mains blondes et légères.

J’ai peur de ce frisson nacré
De tes frêles seins, je ne touche
Qu’en tremblant à ton corps sacré,
J’ai peur du charme de ta bouche.

Je me sens grandir jusqu’aux Dieux
Quand, sous mon orgueilleuse étreinte,
Le doux bleu meurtri de tes yeux
S’évanouit, fraîcheur éteinte.

Mais quand, si blanche entre mes bras,
À mon cri d’amour qui se pâme
Tu souris et ne réponds pas,
Tes yeux fermés me glacent l’âme…

J’ai peur - c’est le remords spectral
Que l’extase ne saurait taire
De t’avoir peut-être fait mal
D’une caresse involontaire.
Chanson
Poèmes de Renée Vivien

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