Poème pouvoir+ont - 27 Poèmes sur pouvoir+ont
27 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : papaver papavers pauvre pauvres pauvret pauvreté paver pavera paverai paverais paverait paveras paveur paveurs pieuvre pieuvres pivert poivra poivrai poivrais poivrait poivras poivrât poivre poivré poivrée poivrées poivrer poivrera ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu cours et je suis immobile,
Je t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De frénétique et de débile !
J'entame avec l'instant un infime combat
Que départage le silence.
L'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe soudain à coups de lance.
Elle semble savoir, et garder son secret,
Le destin se confie à elle;
On ne pénètre pas dans cette ample forêt
Où rien n'est promis ni fidèle !
- Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille sa richesse amère,
Révérons ces instants de la vie éphémère
Dont chacun nous semblait de trop !
Attendre: épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative vers le hasard,
Hâte qui se prolonge, indécise souffrance
De savoir s'il est tôt ou tard !
Impatience juste, exigeante et soumise,
À qui manque, pour bien lutter,
Le pouvoir défendu de refaire à sa guise
L'univers puissant et buté !
- Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des minutes que tu perdais;
Tu me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi, cependant, je t'attendais !
Sans doute la démente et subite tristesse
Qui se mêle aux jeux éperdus
Est le profond sanglot refoulé que nous laisse
La douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAi-je imprudemment souhaité
Guérir de toi ? Quelle ignorance
M'irritait contre ma souffrance !
- Ah ! Que rien ne me soit ôté
De la détresse qui me cache
Le passé, le lendemain !
Sois La seule chose que je sache
Et qui blesse ! Rien ne déçoit
Dans la sombre et féconde ivresse
D'un désir encore ascendant.
- Lèvres rêveuses sur les dents,
Regard qui se meut ou se pose,
Gardez votre pouvoir ardent,
Vous qui, dans une chambre close,
Par le souvenir obsédant,
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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