Poème oui+sais - 27 Poèmes sur oui+sais
27 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : oh ohé Ohio oie oies ois os osé ou où ouais ouaté oued oui ouï ouïe ouïes ouïs ouït out oyais oyat ès hésité s S.A sa saï saie ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe voyais, aussi nettement
qu'on voit la rose en fraîche toile,
S'épanouir au firmament
La pulpe altière des étoiles.
Je révais. Par les jours trop chauds,
Quand l'heure du soir songe et stagne,
Une rue, un mur blanc de chaux,
Me restituaient les Espagnes.
Auprès d'un verger de Passy,
Quand la nuit met sa molle roche
Sur tout l'espace dessaisi,
J'entendais, au lointain, des cloches
Éparpiller leur lent souci...
L'univers logeait dans mon coeur,
Lorsque tu vins comme un voleur...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin d'être un climat constant autour de toi;
Quand ma calme, obstinée et fière déraison
Te confondait avec le puissant univers,
Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,
Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du choix suave et dur de ton être sans feu,
J'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant éblouissant et qui vaut d'expier,
Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !
Peut-être ton esprit à mon âme lié
Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !
- Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,
Je ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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